Un premier bouquet littéraire

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Publié 26/04/2016 par Harriet Vince

Dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, l’Association des auteures et des auteurs de l’Ontario français a lancé le premier d’une série de «Bouquets littéraires» samedi, à la bibliothèque Palmerston, à Toronto.

Au programme: des lectures de poésie, de nouvelles et d’une courte pièce de théâtre de Linda McCready étaient offertes. Tout cela bercé par la douce musique des musiciens Salem et Kyris.

Co-organisé par les plumes francophones Nafée Faïgou, Gabriel Osson et Ariane M. Matte, les auteurs Paul Lavoie et Jude Delsoin étaient également présents.

«L’idée vient de tout le monde», explique Nafé Faïgou. «Je me suis occupée de la mise en scène. Gabriel s’est occupé de l’organisation, de trouver la salle. Ariane s’est occupée de trouver les musiciens…»

«On s’est rencontré pour la première fois tous ensemble le jour même pour répéter», raconte-t-elle. «Le défi était de ne pas lire son propre texte, mais plutôt celui d’un autre. Il fallait s’y imprégner à vif et mettre de la musique dessus. C’était un petit moment de folie».

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Ces artistes d’horizons et de formations différentes ont proposé des styles littéraires diversifiés qui a vivement enthousiasmé la salle.

«Je trouve que ça ressemble au Canada: on vient de partout et on forme, au Canada, comme une petite arche de Noé», dit Nafée Faïgou avec un sourire. «Nos lectures étaient un peu comme ça: c’était un tout de différents genres pour donner à la fin un spectacle qui a visiblement plu à tout le monde.»

«La littérature francophone n’est pas assez mise à l’avant à Toronto», ajoute-t-elle. «C’est difficile d’en trouver. C’est pour cela qu’on aimerait se produire et jouer dans tout le Grand Toronto.»

Pour Paul Savoie, qui est directeur du Salon du livre de Toronto, il s’agit d’un moyen de «permettre aux vieux de la veille de travailler avec des gens de toute génération. On a l’impression, quand on vieillit, qu’on peut perdre sa place. Cette après-midi, je me sentais à l’aise», se réjouit-il.

«Être en symbiose à ce point avec seulement heure et demie, deux heures de répétition, je tire mon chapeau», s’exclame la metteure en scène. «Ça a été un bon moment où tout le monde a mis du sien.»

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Un prochain spectacle devrait avoir lieu fin juillet à Niagara, le fief de Nafée Faïgou. «Je suis en train d’écrire un opéra et je vais essayer de l’inclure dans le prochain spectacle», nous confie-t-elle.

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