Des jeux de construction, des ateliers de coiffure ou encore de dessins! Il y en a pour tous les goûts dans le village consacré à cette 25e édition du festival international d’arts pour enfants Milk qui se tient au Centre Harbourfront. Ouvert aux enfants âgés de 4 ans et plus, il propose pas moins de huit spectacles destinés aux jeunes et moins jeunes, dont deux en français. Ouvert depuis ce lundi 21 mai, le festival Milk fermera ses portes à la fin de la semaine.
Comme à son habitude, cette édition du festival Milk propose quelques spectacles en langue française. Cette année, ils sont deux à se partager l’affiche, avec Y’a un lapin dans la Lune (There’s a rabbit in the Moon) et Journal intime (Diary).
Le premier, interprété par la troupe française Vélo Théâtre, est un spectacle accessible aux plus jeunes (4 ans et plus) qui plonge l’enfant dans l’univers du rêve: «Une nuit, Thomas Snout vit le jour. Depuis, il capture les nuits à main nue: c’est une chose difficile et salissante, car l’obscurité est noire et laisse des traces.»
Ici, il est avant tout question de démystifier la peur du noir, sentiment répandu chez les petits, et le tout en s’amusant. Bref, pendant une heure, Y’a un lapin dans la lune se joue des petites angoisses nocturnes. À noter que ce spectacle, orchestré par Francesca Bettini, était également présenté au Festival pour enfants d’Ottawa en 2005.
L’autre production francophone de cette 25e édition du festival Milk vient de notre côté de l’Atlantique, puisque c’est à Montréal qu’elle est née. Destiné à un public plus mûr (12 ans et plus), Journal intime est une succession de duos de danses qui prend forme sur une musique de Jean-Sébastien Bach jouée en direct par Laurier Rajotte.