Un mois des femmes et de la solidarité pour Nathalie Nadon

Bourse d'étude, pièce à l'AFT, écriture...

Le spectacle Rose, Epines, Cendres et Dentelles revient, 6 ans après
Les deux comédiennes Nathalie Nadon et Lina Blais remontent sur scène pour reprendre le spectacle Rose, Épines, Cendres et Dentelles.
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 02/03/2018 par Lina Fourneau

Un retour sur les planches, une ambition associative et une place de plus en plus grande dans la grande francophonie torontoise. Nathalie Nadon en rigole elle-même: «il aurait fallu tout un journal pour parler de nos projets qui arrivent», dit-elle à L’Express.

Un mois de mars placé «sous le signe de la féminité et de la solidarité» où l’artiste jouera plusieurs rôles. Ce jeudi 1er mars, elle et son groupe Les Chiclettes – un trio vocal –  sont revenus avec la bourse d’études #JEMAIME.

Aider la femme à s’accepter

Les Chiclettes ont créé ce fonds l’an passé pour «les femmes désirants retourner aux études: qu’elle soit jeune maman, nouvelle arrivante au Canada ou autre».

Grande nouveauté cette année: la bourse sera «financée en grande partie par la Fondation franco-ontarienne «alors que l’année passée c’était financé par nous plus des commanditaires». Une décision prise par un comité… dont Les Chiclettes ne font pas partie. Et pour cause: «On aurait voulu donner de l’argent à tout le monde, parce qu’on aime tout le monde!»

L’idée est de pousser la femme à s’accepter. Pour Nathalie Nadon, cela vient de son éducation: «J’ai eu la chance d’avoir des parents qui nous ont implanté ça dans le cerveau: t’es belle, t’es capable, tu tombes, tu te relèves, tu regardes tes erreurs… ça fait parti de mon ADN».

Publicité
Bourse d'études #JEMAIME
Édition 2018 de la bourse des Chiclettes encourageant une femme à reprendre ses études

Retour de sa pièce avec Lina Blais

Cette idée est reprise dans son spectacle avec Lina Blais, la pièce Rose, Épines, Cendres et Dentelle, présentée sur scène il y a six ans et qui revient le 9 mars au théâtre Spadina de l’Alliance Française.

Comme en 2012, le principe est de montrer la femme sous toutes ses coutures… qui ont bien évoluées avec l’époque. Comme l’explique Lina Blais: «On eu des nouveaux mouvements comme #MoiAussi ou encore les bonnets roses».

La parole des femmes changent et les artistes aussi. «On est plus mûres, notre vision change, on a moins à prouver, plus à affirmer.» Les jeunes femmes accueillent aussi une nouvelle metteure en scène, Patricia Marceau. Celle-ci n’a pas vu le premier spectacle, ce qui «apporte un regard nouveau».

En 1h15 de spectacle, avec 25 numéros différents, le collage réalisé par Lina Blais a pour ambition de montrer  «la femme sous toutes ses courbes, mais ses courbes ne sont pas toujours belles et c’est ce qui la rend authentique».

Nathalie espère même un jour que ce spectacle va devenir une sorte de «Monologue du vagin», surtout pour sa récurrence.

Publicité

Pas le temps de souffler

Les deux inséparables sont également en train d’écrire une nouvelle pièce, L’affaire des Bacchantes, pour laquelle elles viennent d’obtenir une bourse. L’histoire raconte «la difficulté de deux soeurs de sortir du deuil de leur mère».

On retrouvera aussi Nathalie en tant que présidente d’honneur d’une campagne de financement de la fondation franco-ontarienne, dès le 19 mars. Pour la jeune femme, «les artistes sont importants pour ça car ils peuvent apporter un nouveau rayonnement».

Quand à Lina, elle endosse avec joie son rôle d’auteure dans l’écriture d’une des capsules en partenariat avec Radio Canada, pour le 50e anniversaire du Théâtre français de Toronto.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur