Un retour sur les planches, une ambition associative et une place de plus en plus grande dans la grande francophonie torontoise. Nathalie Nadon en rigole elle-même: «il aurait fallu tout un journal pour parler de nos projets qui arrivent», dit-elle à L’Express.
Un mois de mars placé «sous le signe de la féminité et de la solidarité» où l’artiste jouera plusieurs rôles. Ce jeudi 1er mars, elle et son groupe Les Chiclettes – un trio vocal – sont revenus avec la bourse d’études #JEMAIME.
Aider la femme à s’accepter
Les Chiclettes ont créé ce fonds l’an passé pour «les femmes désirants retourner aux études: qu’elle soit jeune maman, nouvelle arrivante au Canada ou autre».
Grande nouveauté cette année: la bourse sera «financée en grande partie par la Fondation franco-ontarienne «alors que l’année passée c’était financé par nous plus des commanditaires». Une décision prise par un comité… dont Les Chiclettes ne font pas partie. Et pour cause: «On aurait voulu donner de l’argent à tout le monde, parce qu’on aime tout le monde!»
L’idée est de pousser la femme à s’accepter. Pour Nathalie Nadon, cela vient de son éducation: «J’ai eu la chance d’avoir des parents qui nous ont implanté ça dans le cerveau: t’es belle, t’es capable, tu tombes, tu te relèves, tu regardes tes erreurs… ça fait parti de mon ADN».