Un deuxième rendez-vous bilingue réussi pour Chansongs

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Publié 28/01/2013 par Camille André-Poyaud

Vendredi soir, l’Alliance française de Toronto organisait le deuxième rendez-vous bilingue Chansongs au Conservatoire royal de musique, rue Bloor. Rassemblant en duo le Québécois Benoît Leblanc et l’Ontarienne Soozi Schlanger, la soirée a tenu ses promesses linguistiques.

À l’étage du Conservatoire dans une petite salle intimiste, les artistes ont transporté le public pendant près de deux heures pour une soirée rythmée à souhait. Au dos des musiciens, les baies vitrées donnent sur la rue enneigée, et la fraîcheur exterieure offre un contraste merveilleux avec les morceaux chaleureux.

En alternant chacun leurs compostions personnelles ou en opérant parfois en duo, la musique passait des textes poétiques aux accents créoles de Benoît aux histoires chantées de Soozi.

Tous deux ont une capacité remarquable de conter des fables et de mêler poésie et musique. Tout au long du concert, le duo était accompagné à la guitare par l’excellent Peter Clarkson.

Une poupée russe

Dominique Denis, directeur artistique de l’Alliance française, décrivait Soozi en ouverture du concert comme une «poupée russe», chez qui on découvre un nouveau talent à chaque ouverture.

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Véritable musicienne multitâche elle passe du violon, à la guitare, aux percussions, tout en chantant des histoires tout droit empruntées de l’enfance, aussi simples qu’efficaces.

De son côté Benoît Leblanc signe lui aussi des chansons pleines de poésie sur des rythmes créoles de Louisiane, mais aussi inspirées de classiques de la chanson française.

L’alchimie entre les deux est parfaite et l’on a pu apprécier la complicité qui opère ainsi que l’écoute mutuelle et attentive.

Entre les sets, la parole était donnée au public qui pouvait poser des questions aux artistes.

Processus d’écriture

À la vue de la qualité des textes de chacun, le public était particulièrement intéressé par le processus d’écriture de chaque artiste, et leur façon d’allier les mots à la musique. Comme si chacun voulait repartir avec la formule magique.

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Pour les deux musiciens, l’un ne va pas sans l’autre, Benoît Leblanc révèle «les mots sont extrêmement importants, mais ne sont rien sans la musique.»

Pour Soozi Schlanger l’importance des mots repose aussi sur le fait qu’ils sont universels non pas comme la pratique d’un instrument.

Parenthèse d’un soir, chacun va à présent retourner à ses projets personnels. Benoît Leblanc prépare pas moins de deux albums pour l’année 2013 alors que Soozi Schlanger prépare son 1er album solo après avoir collaboré longtemps avec le groupe Swamparella.

À noter que le prochain rendez-vous de Chansongs aura lieu le 19 avril et réunira cette fois-ci Martin Léon et Lily Frost.

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