Le gouvernement libéral de Kathleen Wynne entend accepter les recommandations clés du rapport de Dyane Adam et présenter, dans les mois à venir, un projet de loi afin de créer une université de langue française, dont le campus serait situé dans le secteur riverain Est du centre-ville de Toronto.
«Il s’agit d’un jalon historique pour l’éducation postsecondaire en français en Ontario», a fait valoir la ministre des Affaires francophones, Marie-France Lalonde, ce lundi 28 août, après avoir rendu public le rapport du Conseil de planification pour une université de langue française (CPUFO) qu’elle examinait depuis juin.
Le gouvernement de l’Ontario proposera de créer «une toute nouvelle université de langue française, la première de son genre dans la province», aux programmes «décloisonnés» et «transdisciplinaires».
2020
C’est possiblement dès 2020 qu’une université de langue française «de taille modeste» pourrait accueillir sa première cohorte d’étudiants à Toronto, a indiqué Dyane Adam.
On parle de quelques centaines d’étudiants et d’une vingtaine de profs au début, d’un millier d’étudiants et d’une cinquantaine de profs deux ou trois ans plus tard, et du double dix ans plus tard.