La semaine de quatre jours de travail se popularise au Canada. De plus en plus d’entreprises, de municipalités et même un établissement postsecondaire lancent des projets pilotes pour permettre à leurs employés d’adopter un horaire de travail réduit, parfois même sans baisse salariale.
Projet pilote
L’Université Saint-Paul d’Ottawa a récemment annoncé un projet pilote de quatre mois qui «pourrait révolutionner son fonctionnement». De juillet à octobre, tout son personnel administratif travaillera 28 heures par semaine au lieu des 35 heures habituelles, sans réduction salariale.
«Peut-être que ça va fonctionner à merveille. Peut-être qu’il va falloir adapter certaines choses. Et peut-être aussi que ça va être un échec lamentable… On ne le sait pas tant qu’on ne l’a pas essayé», , lance Jean-Marc Barrette, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche à l’Université Saint-Paul.
«Le vrai test, ça va être le mois de septembre avec la rentrée universitaire.»
Mobilité du personnel
Il explique que l’établissement pense depuis plusieurs années à adopter un modèle d’heures de travail réduites et que le contexte de pénurie de main-d’œuvre n’a fait que renforcer cette volonté.