Un grand nombre de poumons supportent mal le séjour qu’ils doivent subir à l’extérieur du corps, avant une greffe, au point d’empêcher certaines transplantations. Une équipe américaine présente une technique qui, dit-elle, permettrait de «guérir» ces poumons.
Lors d’une transplantation, les poumons se dégradent plus rapidement que les autres organes. Les médecins estiment que pas moins de 80% ne pourront pas être utilisés parce qu’ils sont trop endommagés.
Connectés à une veine
La nouvelle technique, décrite dans Nature Medicine, consiste à relier tout d’abord les poumons à un respirateur, et à ensuite les connecter à une veine dans le cou d’un porc. Cela leur permet de recevoir le soutien nécessaire qu’un corps vivant peut offrir — circulation sanguine, filtration rénale ou régulation hormonale.
Après 24 heures branchés à ce système, les six poumons testés — obtenus de patients en état de mort cérébrale — étaient à nouveau viables.
L’animal doit recevoir au préalable des médicaments immunosuppresseurs pour éviter que son système immunitaire ne s’attaque aux poumons.