Sherlock Holmes et le Dr Watson figurent dans cinquante-six nouvelles et quatre romans. Il y en aurait plusieurs autres, selon Stewart Ross qui prétend avoir reçu d’un «bienfaiteur anonyme» les notes de Watson sur vingt-cinq affaires restées jusqu’ici dans l’ombre. Elles sont le sujet des Nouvelles Énigmes de Sherlock Holmes.
Stewart Ross décrit chaque énigme en fournissant divers indices, mais ne dévoile jamais le ou la coupable. Qui, de Holmes ou du lecteur, résoudra l’enquête en premier? Les solutions figurent à la fin du recueil et je suis certain que Sherlock Homes sort toujours bon premier.
Mauvais perdant
L’intérêt de ces nouvelles énigmes réside moins dans la manière dont Holmes élucide chaque affaire, et plus dans les traits caractéristiques que Watson brosse «du meilleur détective que la terre ait porté».
Il nous apprend que ce dernier n’aimait pas recevoir des ordres, qu’il passait pour un mauvais perdant, et que rien n’était plus important que sa réputation.
Les traits holmésiens sont finement glissés dans la description des énigmes, parfois dans les solutions à la fin du recueil. On apprend que son sens de l’odorat était digne de celui d’un chien de chasse, qu’il était d’ordinaire peu sensible aux charmes du sexe opposé, qu’il avait peu de goût pour les interactions mondaines.