Parmi les erreurs cartographiques les plus célèbres, il y a la Californie comme une île, l’Arctique comme un continent et une chaîne de montagnes qui divise l’Afrique en deux d’Est en Ouest. Voilà quelques exemples ce que nous apprend Les erreurs dans les cartes de Benjamin Furst.
À la base, «toute carte est fausse parce qu’elle trie, synthétise, simplifie un espace dont la complexité se prête mal à la représentation exhaustive».
Intérêts politiques ou religieux
Des erreurs ont longtemps été prises pour des vérités, entretenues par des puissances politiques ou religieuses. Ainsi, le Moyen Âge et la Renaissance ne remettent pas en question la notion d’une Terre au centre de l’univers, en parfaite adéquation avec le dogme chrétien.
Évoquée par Platon puis par de nombreux auteurs de l’Antiquité, la mythique Atlantide apparaît sur plusieurs cartes. Dans un cas, «l’Atlantide recouvre l’Amérique, divisée en dix royaumes dont celui d’Atlas, fils de Poséidon».
On n’hésite pas non plus à créer des contrées mystérieuses comme l’Eldorado.