Depuis la fin du siècle dernier, j’ai sur mon réfrigérateur un aimant promotionnel du Comité français de la ville de Toronto qui indique que, pour obtenir des renseignements sur les services offerts en français, on n’a qu’à visiter www.city.toronto.on.ca/francais ou à téléphoner au 416-392-7342. J’ai essayé sans succès les deux moyens.
Lorsque je tente de visiter la page Internet mentionnée ci-haut, je suis redirigé vers le site de la ville de Toronto où je peux lire le message unilingue anglais suivant: «Sorry, the webpage or file you are looking for cannot be found». Et, lorsque je signale le numéro de téléphone 416-392-7342, un message unilingue anglais m’invite à composer le poste de la personne à qui je désire parler.
Comme je ne suis pas en mesure d’identifier le poste téléphonique de la personne qui serait responsable des services en français à la ville de Toronto, le message automatique me dit effrontément «Goodbye» et coupe immédiatement ma communication.
À défaut de pouvoir gentiment discuter de services en français avec un fonctionnaire municipal qui aurait la responsabilité des services en français, cette chronique me permet de partager avec vous l’exemple d’un service qui n’est pas offert en français et celui d’un service qui n’est plus offert en français.
Ordures
En novembre dernier, à l’instar des autres résidents de la ville, j’ai reçu par la poste un avis important au sujet de la contamination dans le programme de recyclage. Au cours des dernières années, il y a eu une augmentation significative de la quantité de déchets et d’articles non recyclables placés par erreur dans les bacs de recyclage.