Toronto et L’Express au cœur d’un recueil de nouvelles

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Publié 06/12/2011 par l-express.ca

Notre collaborateur Paul-François Sylvestre publie un recueil de nouvelles intitulé Frousse à Santo Domingo. Il est indiqué que toute ressemblance à des personnes existantes ou ayant existé et toute homonymie seraient pure coïncidence. Ah! oui? Cela n’empêche pas la réalité et la fiction de faire bon ménage. Paul-François répond à nos questions.


L’Express Envoyé spécial de L’Express est le titre de la première nouvelle. Le personnage principal, Marcelin Saint-Gelais, ne vous ressemble-t-il pas comme deux gouttes d’eau?


Paul-François– Tout comme Philippe-Filibert Sigismond dans une autre nouvelle. Il est certain que mon quotidien torontois, mon expérience de journaliste-écrivain et mon orientation homosexuelle teintent le contenu de ces nouvelles. Mais je suis de ceux qui croient que le récit autobiographique n’existe pas à 100 %. Dès qu’on écrit, on modifie la réalité, on minimise ou exagère des facettes de la vie. Tant et si bien qu’il devient difficile de trancher entre le vrai et l’inventé.


Ceux qui vous lisent dans L’Express se trouveront parfois en pays de connaissance. La nouvelle qui donne son titre au recueil n’est-elle pas calquée sur un récit de voyage dans nos pages?


Paul-François Frousse à Santo Domingo part en effet d’un encadré inclus dans mon article sur le voyage que j’ai effectué à la République dominicaine en 2009. Les deux personnages, Romuald et Georges-Émile, sont fictifs, mais ce qui leur arrive est exactement ce que j’ai vécu à Santo Domingo. À moins de s’adonner à la science-fiction, un écrivain invente très peu. Sa glaise est le vécu, le quotidien; il la pétrit et la sculpte pour la transformer un peu… beaucoup… passionnément.


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L’histoire de quelques nouvelles se passe à Place Saint-Roland. Les lecteurs ne devineront-ils pas votre subterfuge?

Paul-François– Il est vrai que Place Saint-Roland ressemble beaucoup à Place Saint-Laurent. Je me suis amusé à jouer sur les mots. Les initiales de plusieurs personnages sont celles de résidents passés ou présents. Mais plusieurs me diront qu’untel ou untel n’est pas comme je l’ai décrit. Ce qui prouve que c’est de la fiction… même si elle côtoie allègrement la réalité.


La page couverture indique que Frousse à Santo Domingo est un recueil de nouvelles. Mais à l’intérieur on découvre qu’il y a aussi des billets. De quoi s’agit-il?


Paul-François– Une demi-douzaine de textes, les plus courts, sont des réflexions personnelles ou même des fantaisies. Un de ces billets inclut une brève allocution que j’ai prononcée lors d’une rencontre au Théâtre français de Toronto à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre (27 mars). Presque tous les mots de ce billet sont des titres de pièces de théâtre franco-ontariennes.


Étiez-vous présent au Salon du livre de Toronto?

Paul-François – Certainement! Les Éditions du Gref ont fait le lancement de Frousse à Santo Domingo samedi à 13 h et j’ai participé à des séances de signature tous les jours. J’ai également animé un quiz sur les 25 ans du Prix littéraire Trillium, jeudi 1er décembre.

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