Aurélie Resch sort un 4e recueil de nouvelles

Passionnée par le partage

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Publié 22/02/2011 par Vincent Muller

«Le thème de mon dernier livre est celui du dernier geste que l’on pose et qui fait basculer le destin. Une autre façon pour moi d’aborder la fragilité humaine, un thème qui me passionne et qui parfois prend une tournure grave», prévient Aurélie Resch, dont le 4e recueil de nouvelles, La dernière allumette, publié aux éditions David, sortira le 26 février prochain au Salon du Livre de l’Outaouais.

Écrivaine, journaliste et cinéaste, Aurélie Resch collabore avec plusieurs journaux, dont L’Express. La jeune femme a toujours ressenti le besoin de partager, notamment par l’écriture.

«J’ai beaucoup voyagé, j’ai vécu au Canada, en France, aux États-Unis», explique cette Franco-canadienne, qui a également oeuvré dans le domaine humanitaire en Afrique. Rien d’étonnant donc que ses thèmes de prédilection soient la quête identitaire et les voyages.

Son premier recueil de nouvelles Les yeux de l’exil, paru aux éditions Le Nordir en 2002, traite du déchirement entre plusieurs cultures, ce qui la reflète elle, en tant que Franco-canadienne, et qui reflète la situation de nombreuses personnes dans sa ville natale, Toronto. Ce premier recueil a en quelque sorte été un élément déclencheur pour la suite de sa carrière puisque c’est à cette époque qu’elle a décidé de se lancer.

Après avoir fait des études de cinéma à Paris, travaillé sur des plateaux de tournage aux États-Unis, ainsi qu’à TVOntario à la programmation de films et de documentaires sur TFO, Aurélie Resch a décidé de se mettre à son compte, encouragée par l’accueil positif de ce premier recueil qui a été nominé au prix du Salon du Livre de Toronto et au prix des lecteurs de Radio-Canada.

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À partir de là, elle s’est davantage consacrée à l’écriture en alternant avec la réalisation de films et avec la vie familiale puisqu’elle est aujourd’hui mère de trois enfants.

«Avec l’Office National du Film, j’ai travaillé sur un projet de documentaire qui m’a fait découvrir la communauté Crie de Fort Severn, dans le Nord de l’Ontario. Une expérience qui a également nourri mon imaginaire pour un recueil de contes pour enfants, Contes de la rivière Severn, paru en 2005 aux Éditions du Vermillon.»

S’en sont suivi deux autres recueils de nouvelles Obsessions, en 2005, qui traite de la part d’ombre que chacun porte en lui, et Le bonheur est une couleur, paru en 2008, tous deux aux éditions L’Interligne.

Aurélie Resch compte trois films à son actif, le dernier sorti en 2010, est intitulé Sodade.

Une fiction poétique qui traite de la mort et de l’accompagnement. «Ce projet est né à un moment de ma vie où j’ai vu des gens partir autour de moi. J’ai eu envie de traiter du sujet et cette fois de laisser l’émotion et l’image porter l’histoire.»

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Muet, tourné en noir et blanc, le film a pour décor la Camargue et l’univers du cirque et des gitans.

Sodade a été diffusé à Cinéfranco, au Festival de Cannes, à Paris, à Ottawa et fait partie, cette semaine, de la programmation des 17es Rendez-vous du cinéma québécois et francophone de Vancouver.

Aurélie Resch a également écrit plusieurs oeuvres dans la catégorie jeunesse et anime des ateliers dans les écoles.

Faisant partie du Regroupement des auteurs francophones de l’Ontario, elle a parcouru le pays pour promouvoir la langue française et a été finaliste des Trophées du Sénat français pour la promotion de la langue française.

Elle se consacre à présent à un projet de documentaire portant sur les écrivains en exil ainsi qu’à l’écriture de romans.

Auteur

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