Toronto est une des villes les plus dynamiques d’Amérique du Nord. Mais elle ne l’a pas toujours été. Comment est-elle passée d’une ville quelconque à une plaque tournante de la Tech en Amérique du Nord?
Le potentiel économique de Toronto a longtemps été basé sur l’industrie des mines. Sont ensuite venues les banques dans les années quarante, ce qui fait aujourd’hui de cette ville la deuxième bourse d’Amérique du Nord (mais loin derrière celle de New York).
À ses débuts, la bourse de Toronto n’avait pas bonne réputation. La spéculation de «penny stocks» y était pratique commune et attirait autant de criminels que d’hommes d’affaires en quête de fortune.
Cette industrie s’est ensuite nettoyée de l’intérieur, si bien qu’en 2007-2008, le TSX (Toronto Stock Exchange) achète la bourse de Montréal à plus de 1,3 milliard $. Sur les fondations de ce robuste système bancaire s’est ensuite construite l’industrie des assurances.
Sa démographie croît rapidement et, comprenant que ni le système bancaire ni les assurances ne pourraient employer plus de monde, Toronto a dû diversifier.