La bouteille est ouverte, les verres sont servis et voilà que ceux-ci s’entrechoquent.
Il semble que cette coutume provient du Moyen-âge. Au moment d’une rencontre, on cognait les coupes en argent si fortement qu’une goutte de vin provenant de sa propre coupe tombait forcément dans la coupe d’une autre personne.
Si l’on se méfiait d’elle, on attendait qu’elle boive. Si elle buvait, on faisait de même. Si elle ne trempait pas ses lèvres dans la coupe, on s’abstenait, car on comprenait que le vin était empoisonné. Lorsqu’on observe le vin dans le verre, qu’on le hume et qu’on le met en bouche, la vue, l’odorat, le goût et le toucher sont sollicités. Il ne manque que l’oreille pour que le plaisir soit complet! Alors, choquons nos verres.
Porto: vertical ou horizontal?
Voilà la grande question relative au confort de la bouteille de porto Vintage dans une cave ou un cellier. Ce vin qui demande souvent au moins une vingtaine d’années pour se développer doit-il être conservé debout ou couché? Certains avancent que l’alcool affecte le bouchon avec le temps; d’autres prônent le contact entre le liquide et le bouchon.
Pour en avoir le cœur net, j’ai posé la question à quatre spécialistes rencontrés lors de trois événements tenus en une semaine il y a quelques années: Jorge Rosas (Adriano Ramos Pinto), Don Connely (Quinta do Noval), Rupert Symington (Graham’s.) et Charles Symington (Dow’s)