Quelque chose «surchauffe sous la chape de béton de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. Un rappel comme quoi «le problème n’a pas été résolu, il a simplement été stabilisé».
Une pièce de Tchernobyl inaccessible
Les instruments scientifiques qui surveillent le tout en permanence détectent en effet à Tchernobyl des «réactions nucléaires» dans une pièce là-dessous qui est inaccessible aux robots.
On ne parle pas d’un danger immédiat: ces émissions de neutrons sont détectées depuis 2016.
Mais elles semblent être en croissance, et les experts qui les observent sont incapables pour l’instant de dire si la croissance va bientôt se stabiliser — comme celle d’autres émissions de neutrons détectées ailleurs sur le site — ou si elle va évoluer vers quelque chose de plus grave.
L’accident nucléaire il y a 35 ans
Lors de l’accident de Tchernobyl, le 26 avril 1986, l’intense chaleur avait fait fondre les parois du réacteur, entraînant vers les étages inférieurs un magma métallique et minéral hautement radioactif, appelé corium.