Cette très accueillante cité médiévale, qui est marquée par ses monuments, ses remparts, ses rues d’antan, devient en cette année 2011 la capitale culturelle de l’Europe, avec Turku, en Finande. Une raison de plus dce visiter cette ancienne ville au charme discret.
Tallinn est la capitale de l’Estonie, ce petit pays des rivages de la mer Baltique, bordé à l’Est par la Russie et au Sud par la Lettonie. Pays plat, le point culminant atteint 318 m, il bénéficie d’une large façade sur la mer, qui facilite ses communications avec les pays scandinaves, Helsinki, n’est qu’à 2 heures de bateau, et le reste du monde.
L’histoire de l’Estonie est complexe, comme celle de la Lituanie et de la Lettonie, ses voisines. Le pays fut dominé plus ou moins partiellement par le Danemark, la Suède (1561), la Pologne, de nouveau la Suède (1645) puis la Russie (1710). Mais les Estoniens, prenant conscience de leur spécificité, profitèrent de la révolution russe de 1917 pour obtenir leur indépendance, contestée par les bolchéviques chassés par les Allemands.
Indépendance
Le 24 février 1918, l’indépendance est proclamée et durera jusqu’en juin 1940. L’Armée rouge occupe alors l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. L’Estonie est annexée et devient une république soviétique russifiée. L’Allemagne envahit l’Estonie en 1941 et l’occupe jusqu’en septembre 1944, lorsque reviennent les troupes soviétiques. Le pays est annexé de nouveau jusqu’à l’effondrement de l’URSS, en 1991. L’Estonie, comme la Lettonie et la Lituanie, retrouve son indépendance et est admise aux Nations Unies.
L’Estonie est une république parlementaire, membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 et de l’OTAN depuis le 29 mars 2004. Elle intègre la zone euro le 1er janvier 2011, satisfaisant à tous les critères requis et se détournant un peu plus de la Russie. La langue officielle est l’estonien, une langue proche du finnois parlé en Finlande. Elle possède une forte minorité russophone, qui pose des problèmes d’intégration.