En 2013, des chercheurs norvégiens ont identifié des effets deux fois plus forts pour les enfants issus de familles monoparentales, après avoir suivi des élèves scolarisés pendant 4 ans dans des classes de taille réduite.
Au Québec, le rapport du comité Champoux-Lesage sur la gouvernance des commissions scolaires, publié en 2014, concluait aussi que les effets de la réduction du nombre d’élèves par groupe étaient plus significatifs dans les milieux défavorisés, pour les élèves du début du primaire, si le nombre d’élèves par classe était inférieur à 20.
Quels effets sur quelle réussite?
Reste que les impacts sur «la réussite» sont difficiles à mesurer en raison notamment des grandes disparités dans les définitions de «réussite scolaire».
Une enquête québécoise, doublée d’une revue de littérature, menée en 2011, souligne que la diminution du nombre d’élèves par classe a entre autres des impacts positifs sur la socialisation des élèves, leurs comportements et le climat de classe, mais que les retombées sur leurs performances scolaires restent méconnues en raison du manque de données fiables.
Et ce, même si plusieurs rapports, dont ceux déjà cités, tendaient à favoriser l’idée qu’au primaire, un plus petit groupe permettait de reconnaître plus tôt les difficultés d’apprentissage.