18 000 écrivains se partagent 14,7 millions $
Depuis plus de 30 ans, le programme du Droit de prêt public (DPP) verse aux écrivains canadiens une somme d’argent en reconnaissance de l’utilisation de leurs livres dans les bibliothèques publiques du pays. Pour l’exercice financier 2019-2020, ce sont 17 976 écrivains canadiens qui se partagent 14 781 301 $. Les sommes sont versées pour des ouvrages dans les catégories suivantes: essai, fiction, poésie, théâtre, littérature jeunesse et ouvrage savant. Pour être admissibles, les livres doivent figurer dans une bibliothèque publique. Le DPP échantillonne sept catalogues de bibliothèques pour chaque langue officielle. Plus d’écrivains, plus d’argent Le nombre d’écrivains récompensés cette année s’est […]

Textes crus pour public averti
Notre collaborateur Paul-François Sylvestre, à qui on doit quelque 50 livres en langue française, vient de publier un premier ouvrage en langue anglaise, intitulé Man-to-Man Pleasure: A Collection of Homoerotic Short Stories. Il répond aux questions de L’Express qui a cherché à savoir ce qui a motivé ce changement de cap. D’où vous est venue l’idée d’écrire en anglais, d’une part, et d’aborder la pornographie, d’autre part. Mon premier texte a été écrit pour un correspondant anglophone de l’agence de rencontre Silver Daddies. J’ai ensuite découvert que le site suédois Gay Demon publiait des histoires homoérotiques en anglais. J’ai proposé […]

Daniel Soha : le roman personnel de quelqu’un d’autre
Né en France de parents d’origine hongroise, le Torontois Daniel Soha est l’auteur de cinq romans, tantôt teintés d’anecdotes personnelles, tantôt de récits de fiction pure. Lauréat du prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen l’an dernier, il a également été deux fois finalistes du prix Trillium de l’Ontario. La mort de son père Lorsque son père est mort, Daniel Soha, alors directeur de l’Alliance française de Singapour, commence à rédiger une page sur cet événement tragique, un récit qui se devait d’être irréprochable. «Je voulais que cette page soit parfaite du point de vue de l’émotion, du style, etc. J’ai mis 12 ans pour […]

Quand la réalité dépasse les fictions les plus cinglées
On entend souvent dire que la réalité dépasse la fiction. Éloïse Simoncelli-Bourque nous prouve, dans son roman intitulé Poudreries, que la réalité peut dépasser les fictions les plus cinglées et qu’«une folie destructives et sanguinaire peut transformer l’homme en bête immonde». L’auteure mène de front plusieurs intrigues: le carnage de chevreuils dans le Parc national du mont Saint-Bruno, la fugue d’une ado qui «glisse sur la pente douce de l’enivrement puis dans le précipice de la dépendance», un éminent chercheur sur la rétinite pigmentaire trouvé assassiné dans son bureau de l’Université de Montréal, la soif insatiable d’une multinationale pharmacologique, une […]