Le milieu de l’éducation postsecondaire francophone a besoin des meilleures structures pour favoriser la collaboration. C’est ce qui ressort d’un récent atelier «Collaborer pour innover» des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.
Les représentants des établissements participants ont aussi évoqué l’idée de créer une table de concertation nationale pour discuter des enjeux spécifiques à leurs réalités.
RCCFC et ACUFC, des facilitateurs
«Il y a des projets, des collaborations qui devaient s’établir et qui finalement n’ont pas fonctionné parce que les organisations n’ont pas réussi à mettre les principes de base ou le système en place pour faire en sorte que la collaboration ait du succès. Donc il faut systématiser», souligne Jean Léger, directeur général du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC).
Il estime que le RCCFC et l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) — qui organisait la table ronde du mercredi 24 novembre, la troisième depuis le début des États généraux — ont une «responsabilité d’être des facilitateurs» de ce renforcement des capacités de collaboration.
Cartographier les collaborations
Pour Peter Dorrington, professeur agrégé et vice-recteur à l’enseignement et à la recherche à l’Université de Saint-Boniface (USB), au Manitoba, l’une des priorités est de renforcer le continuum en éducation. Soit d’assurer qu’il est possible d’apprendre en français de la petite enfance au postsecondaire partout au pays.