Peut-on mettre dans le même panier la dépendance à une drogue et à une technologie? Notre cerveau a-t-il à ce point besoin d’un «stimulant» pour rester éveillé? À ces deux questions, le psychologue Adam Alter répond par l’affirmative dans un livre intitulé Irresistible : Why we can’t stop checking, scrolling, clicking and watching.
Il n’est pas le premier à pointer le fait que, dans notre cerveau, c’est la zone du plaisir qui adore que nous recevions des «j’aime» et que nous «partagions» frénétiquement. Mais à Facebook et Instagram, il ajoute Netflix et toutes les applications susceptibles de nous ramener à notre téléphone.
C’est une «dépendance comportementale» qui, pour beaucoup de gens, aurait remplacé la «dépendance chimique» de jadis — tabac, drogues ou alcool.