«Il est intelligent, toutefois il éprouve des difficultés en lecture et écriture.» «Il ne s’applique pas et fait peu d’effort.» «Il est paresseux, non motivé, rêveur et facilement distrait.» «Il est lent à accomplir une tâche.» «Il pourrait faire mieux s’il le voulait.
De tels jugements de la part d’enseignants, de parents et de direction d’écoles qui ignorent les symptômes des troubles d’apprentissage sont répandus.
L’effet pervers de cet étiquetage «facile», selon Suzanne Bonneville, fondatrice en 1998 de l’Association francophone des parents d’enfants dyslexiques ou ayant tout autre trouble d’apprentissage (AFPED), apporte souvent de la frustration et de l’incompréhension chez le parent, qui s’explique mal un tel traitement à l’endroit de leur enfant.
Le jeu du blâme débute alors souvent entre parents, professeurs et administrations scolaires.
Nouvelle association
L’AFPED, basée à Ottawa, tente de constituer des groupes d’appui à Sudbury, Toronto et ailleurs en province. On rappelle qu’il est primordial de sensibiliser, de renseigner, d’outiller, de former et de guider tout adulte qui traite avec un enfant pouvant être atteint d’un trouble d’apprentissage.