Si sur l’annonce de l’exposition, on s’attend à voir des masques chamanes, attendez vous à entrer dans un tout autre monde! L’artiste Lisa Du Fresne investit une nouvelle fois la galerie Céline Allard pour le mois de mai et y a installé sa «jungle urbaine.»
L’exposition est intitulée la Squaw manquée. La «Squaw» étant un mot amérindien qui signifie femme, sa signification a changé avec l’arrivée des Européens et est devenue une insulte: une femme sauvageonne avec des connotations sexuelles.
Mais Lisa étant une artiste métis-urbaine qui revendique ses racines, elle a décidé de reprendre ce mot en revendiquant son sens original.
Dans la galerie, Lisa a mobilisé tout l’espace et a aménagé ses compositions avec des éléments recyclables. Toutes ses installations ne sont pas disposées au hasard et suivent un cheminement bien précis dans l’esprit de Lisa, qui trouve même de nouveaux symboles au fur et à mesure qu’elle nous fait la visite.
Cette organisation peut dérouter le spectateur, elle pose en effet plus de questions qu’elle ne donne de réponses. Une situation qui amuse Lisa: «J’invite les gens à venir se poser des questions!»