La francophonie canadienne en milieu minoritaire a profité du 19e Sommet de la Francophonie pour faire connaître sa réalité, méconnue à l’international. Mais les organismes tentent de changer la situation, alors que la Nouvelle-Écosse a obtenu le statut d’observateur à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Quelles que soient leurs ambitions, les organismes de la francophonie canadienne se heurtent à un problème de taille: ils restent encore largement méconnus en dehors des frontières du pays.
«Il y a une certaine compréhension que le français existe à l’extérieur du Québec, mais les gens ne comprennent pas nécessairement les nuances, le fait qu’il s’agit d’une langue minoritaire», explique le président de la Société nationale de l’Acadie (SNA), Martin Théberge.
«Il y a un gros travail d’éducation et de sensibilisation à faire pour que les gens nous connaissent et pensent à nous quand ils veulent nouer des partenariats», ajoute le président-directeur général par intérim de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), Martin Normand.
Les organismes communautaires ont profité du Sommet organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à Villers-Cotterêts, au Nord de Paris, pour changer la donne. Les 4 et 5 octobre derniers, ils ont multiplié les rencontres avec des responsables politiques français et des acteurs et actrices de la société civile de divers horizons.