Les clichés, somme toute négatifs, ne manquent pas quand vient le temps de décrire Singapour: multiculturel (et un peu raciste), capitaliste (à l’excès), propre (presque trop).
J’ai été agréablement surpris par Singapour. Il y a des coins où on vit vraiment la Chine éternelle. Ailleurs c’est l’Inde qui se dévoile. Mais il ne faut pas avoir peur d’explorer et de sortir des sentiers battus du tourisme de cette ville-État.
L’arrivée le soir à l’aéroport de Singapour confirme toutes les attentes. La file de taxis Mercedes de couleur beige s’élance au compte-gouttes sur des autoroutes parfaites. C’est donc ici, cette Suisse d’Asie où tout est interdit, du crachat qui commande une amende, aux offenses plus graves de la gomme à mâcher ou du mégot de cigarette.
Au moins, tout est bien organisé, ce qui compense toujours pour les affres d’une surenchère du règlement. Le lendemain matin, nous effectuons une tournée guidée avec un guide zélé. «Il faut travailler à Singapour, dit-il, si on ne veut pas travailler, on n’a pas de place ici. Nous nous débarrassons des paresseux en n’offrant pas de protection sociale», explique-t-il, avec un fond agaçant d’acharnement…
Le Singapour moins connu
J’ai eu la chance de parcourir Singapour avec des Asiatiques qui savaient trouver les petits restos et les humbles marchés qui font la grandeur de l’Asie auprès des touristes qui l’aiment. Singapour est aussi une ville de festivals qui célèbrent les traditions de ses peuples chinois, indien, malais et eurasiens.