Un quart de ce qui se publie sur Twitter est faux. Si, par contre, vous êtes arrivé sur ce texte par l’intermédiaire d’un tweet, celui-là était vrai!
Les chercheurs Tanushree Mitra et Éric Gilbert ont publié ce chiffre à partir d’un travail d’abord informatique — ils ont extrait un pour cent de la base de données de Twitter, dont ils ont filtré les spams — puis humain: des collaborateurs qui ont eu pour tâche de vérifier la justesse des messages.
Et parmi le quart qui se sont avérés faux, beaucoup étaient néanmoins devenus viraux. Dont un message sur le virus Ebola qui ferait soi-disant sortir des zombies de leurs cercueils. Si peu de gens y ont vraiment cru, il a tout de même été partagé des millions de fois…
L’exercice mené par ces informaticiens de l’Institut de technologie de Georgie à Atlanta s’inscrit dans un objectif – qui suscite une vive controverse – à plus long terme: développer des outils automatiques qui permettraient un jour de distinguer le vrai du faux, autant sur Twitter que sur Google.