Je poursuis ma série spéciale sur les mythes du vin. Comme mentionné dans une chronique précédente, au cours des dernières années, j’ai identifié une douzaine d’infâmes délinquants. Lors de ma chronique précédente, je vous ai parlé du mythe du bouchon. Aujourd’hui on va revoir trois autres mythes bien répandus.
Sentir ou ne pas sentir? Voilà est la question!
Curieusement, le monde est complètement divisé à ce sujet. Il y a quelques mois, Wine Spectator a fait une enquête en ligne et a demandé: « Après avoir ouvert une bouteille de vin, sentez-vous le bouchon? »
Plus de 1000 personnes ont répondu. Étonnamment, 39% ont dit OUI, 38% ont dit NON, 24% ont dit occasionnellement. Ça ne peut pas être plus divisé que ça.
Hors, voilà, le liège à une odeur… et cette odeur est une odeur de liège – rien de plus. L’odeur du bouchon de liège ne vous donnera pas beaucoup d’informations sur la qualité de votre vin.
La pratique consistant à placer le bouchon sur la table d’un restaurant date de plus de 200 ans lorsque les établissements vinicoles ont commencé à identifier leur bouchon avec leur marque et le nom des établissements vinicoles, pour empêcher les restaurateurs malhonnêtes de remplir une bouteille vide d’un millésime cher avec du vin bon marché, et ensuite le reboucher.