Le resserrement des mesures sanitaires en raison de la montée du variant Omicron soulève de nombreuses inquiétudes chez les chercheurs qui s’intéressent à la santé mentale des jeunes.
L’idée de retrouver le monde extérieur et de retourner aux habitudes sociales d’avant sera peut-être attrayante pour certains, mais angoissante pour d’autres.
Le professeur de psychologie à l’Université de Toronto Scarborough, Gerald Cupchik, s’est intéressé aux effets du confinement sur la santé mentale des jeunes.
Étudiants résilients et à risque
Dès la première vague de la pandémie, en 2020, il a examiné la réaction des étudiants face à la pandémie dans leur vie personnelle. Après avoir interrogé 859 étudiants sur leur adaptation à la pandémie, il en conclut que les étudiants peuvent prendre des mesures préventives pour protéger leur santé mentale.
Le professeur Cupchik divise les personnes interrogées en deux groupes simples: les étudiants résilients et les étudiants à risque.