Des centaines de lits supplémentaires dans les refuges, des sites de repos, quatre centres de réchauffement… Chaque hiver, Toronto s’organise pour assurer la sécurité des sans-abri.
La ville possède le plus grand réseau d’abris pour itinérants au Canada. Son plan de services pour l’hiver restera actif jusqu’au 15 avril au minimum. Mais face à la demande qui explose lorsque les températures chutent, les acteurs francophones se mettent en ordre de bataille.
Voici un tour d’horizon, en deux parties, des enjeux et des solutions avec une professionnelle de l’hébergement, un travailleur social, des juristes et un avocat.
Hébergement d’urgence en crise
«Nous ne pourrons pas accueillir tous ceux qui en ont besoin», affirme sans détour Vanessa Sindayihebura, directrice des opérations et des finances chez Margaret’s Housing and Community Services.
L’organisme procure depuis 1984 des hébergements aux femmes en prise à des problèmes de maladies mentales et de toxicomanie. Comme chaque hiver, la ville de Toronto l’a sollicité pour accroître ses capacités.