Le 11 décembre 2015, Woody Allen soufflera 80 bougies. Parions que cet anniversaire sera célébré en grande à New York, sa ville natale, qu’il a souvent magnifiée au cinéma avec des airs de Gershwin en fond sonore. Mais depuis quelques années, le cinéaste nous fait voyager avec des comédies romanesques pétillantes, tournées dans les grandes villes européennes.
De Londres, il y a eu Match Point en 2005. De Barcelone en 2008, Vicky Cristina Barcelona. De Paris en 2011, Midnight in Paris. De Rome en 2012, To Rome with love.
Et après un retour à New York en passant par San Francisco pour nous donner Blue Jasmine, avec la merveilleuse Cate Blanchett, il nous propose cette fois une escapade dans le Sud de la France durant les années folles, avec son cinquantième long métrage, Magic in the Moonlight.
Dans la veine de Midnight in Paris, cette comédie romantique met en vedette Colin Firth (The King’s Speech) dans le rôle de Stanley, un Anglais de la haute bourgeoisie, éduqué, galant, quelque peu cynique et terriblement cartésien.
Son métier: magicien – prestidigitateur asiatique, reconnu et admiré. Il jouit de sa réputation d’illusionniste, voyage à travers l’Europe, remplit les salles et vit confortablement à Londres avec sa conjointe Olivia, femme intellectuelle, svelte et élégante. Ensemble ils forment «a match made in Heaven».