Le 50 % est peut-être faible pour décrire Cinquante nuances de Grey, premier roman de EL James. Il s’agit du pseudonyme d’Erika Leonard, auteure britannique d’une trilogie qui inclut Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires (à paraître en français). Le premier tome est paru chez JC Lattès.
«Le roman le plus vendu au monde en 2012», clamait l’éditeur en octobre 2012! JC Lattès ajoutait que Cinquante nuances de Grey est «romantique, libérateur et totalement addictif». Un roman qui «vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais». La publicité est de bon aloi, mais le texte ne m’a pas emballé à ce point.
L’auteure met en scène Anastasia Steele, étudiante en littérature, et Christian Grey, richissime chef d’entreprise. Lorsque la jeune femme interviewe l’homme aux yeux gris tour à tour séduisants, arrogants et rieurs, c’est le coup de foudre irrésistible et mutuel.
«C’est le seul homme qui ne m’ait jamais excitée. Et pourtant, il est exaspérant, difficile, compliqué, déroutant.» Christian Grey est aussi manipulateur et dominant. «Je trouverai beaucoup de plaisir, et même de joie, à vous soumettre. Plus vous vous soumettrez, plus j’éprouverai de joie: l’équation est très simple.»
Anastasia ou Ana est obnubilée par un homme étrange et pervers. Un amant qui n’a jamais présenté une femme à sa mère, qui ne dort pas dans le même lit que sa flamme, qui ne lui fait pas l’amour. Christian baise seulement. L’amour n’est pas son truc.