S’installer dans un nouveau pays signifie souvent qu’il faut composer avec la perte de repères, qui se fait notamment sentir dans l’alimentation. Or, l’intégration des immigrants et immigrantes passe aussi par la nourriture. Un enjeu à la fois culturel et sanitaire.
Qui dit nouveau pays dit nouvelle alimentation. À leur arrivée au Canada, les immigrants doivent s’adapter au marché local et parfois changer leurs habitudes alimentaires.
À Toronto, il n’est pas difficile d’acheter des denrées venant du monde entier, témoigne Jean-Marie Nzoro Munoko, gestionnaire des Services aux nouveaux arrivants au Centre francophone du Grand Toronto (CFGT).
«On trouve des épiceries exotiques où on peut acheter du plantain… des magasins de Camerounais, de Congolais, de Burundais.»
Les rayons de certains grands magasins aussi proposent des produits des quatre coins du monde.