«Un monde nous sépare aujourd’hui des Premières Nations, en apparence du moins, mais dans leur proximité commune dans les premiers 150 ans, il y a surement quelques façons de faire ou des pensées qui ont séduit nos ancêtres.»
C’est ce que soutient l’acteur Roy Dupuis dans le film L’Empreinte, projeté à l’Alliance française de Toronto samedi dernier dans le cadre de l’Édition spéciale Québec du festival franco-torontois Cinéfranco.
C’est dans ce passé occulté que nous entraîne ce magnifique documentaire, sorti en mars dernier et réalisé par les Québécois Yvan Dubuc et Carole Poliquin. Il a gagné le prix du meilleur long métrage documentaire au Gala du cinéma québécois.
«Quand Yvan Dubuc est revenu de France où il était allé y vivre quelques années, il m’a dit: c’est en France que tu comprends que tu n’es pas Français», raconte Carole Poliquin, présente lors de la projection du film.
«On est tellement différent, de mentalité, de culture, de façon d’interagir entre nous, notre façon de voir le monde. Je pense que c’est notre relation avec les Autochtones qui nous a influencée».