On évoque depuis longtemps le rêve de recréer un mammouth en laboratoire et de l’amener à fouler les steppes de la Sibérie, 4000 ans après sa disparition. Le projet pourrait se concrétiser d’ici la prochaine décennie, ont affirmé en 2021 les fondateurs de la nouvelle société américaine Colossal. Vraiment?
Une question d’argent?
En 2017, George Church, le scientifique derrière Colossal, annonçait que le premier hybride mammouth-éléphant verrait le jour «dans deux ans». Quatre ans plus tard, il n’y a toujours pas de mastodontes à l’horizon.
Les concepteurs plaident que les fonds n’étaient pas suffisants. Qu’à cela ne tienne: cette nouvelle entreprise bénéficie d’un appui financier de 15 millions $ grâce à des investisseurs et des dons.
Cette fois, les promoteurs se donnent une plus grande marge de manœuvre et estiment que le projet pourrait voir le jour d’ici 10 ans.
Deux exploits technologiques
Deux exploits seraient nécessaires pour «ressusciter» un mammouth. L’un, au niveau de la génétique, l’autre, au niveau des utérus artificiels.