Rentrée des Improbables: «Jouer devant un public, c’est plus angoissant!»

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Publié 03/09/2013 par Anaïs Nica

Après le succès de leur deuxième saison sur scène, les Improbables attaquent fraîchement la troisième saison à venir. Les mardi et mercredi 27 et 28 août se sont tenus des ateliers d’improvisation ouverts au public au 720 Bathurst afin de rallier de nouveaux Torontois francophones et francophiles à leur ligue.

Des ateliers ont donc été organisés pour tous, de débutants à confirmés, afin de découvrir le domaine de l’improvisation et de s’y familiariser.

«Les ateliers permettent aux participants d’envisager de s’inscrire au camp de sélection, de voir un peu comment notre ligue fonctionne et de découvrir notre format d’improvisation, nos jeux. C’est également un bon moyen de s’amuser».

Pour être un bon improvisateur, que faut-il? Il ne suffit pas d’être à l’aise, il faut savoir être généreux et capable d’appartenir à un groupe et de partager la scène avec les autres improvisateurs. «Le fun est un pré requis total, la positivité, l’écoute…

On s’axe beaucoup sur le langage physique aussi, tout est une question d’adaptation, plus que de talent», avance Barbara-Audrey Bergeron, co-fondatrice des Improbables.

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Ils recrutent!

L’improvisation ou impro pour les chevronnés, qu’est-ce que c’est? C’est un pan de l’art théâtral qui a la caractéristique d’être libre.

Un thème est donné et vous en faites ce que vous voulez. La seule consigne est de s’amuser (et d’être majeur)! Les Improbables est une ligue d’improvisation créée à Toronto et performée en français la plupart du temps.

«Il nous arrive d’avoir à faire des improvisations en anglais comme thème et même une fois, nous l’avons fait en espagnol!» s’exclame Barbara-Audrey Bergeron.

Cette année 2013 marque la troisième saison des Improbables. À la mi-septembre, le traditionnel camp de sélection sera organisé pour recruter les joueurs de la ligue. Vous l’aurez compris, vous êtes tous les bienvenus.

Plusieurs activités seront mises en place pour évaluer le potentiel improvisateur de chacun, «avec les capitaines d’équipes, nous voulons voir comment les participants sont capables de se mettre dans la peau d’un personnage, de coller à une situation, créer des histoires et de se concentrer ensemble.

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À partir de là, les capitaines vont composer leurs équipes à partir des dynamiques perçues», complète Barbara-Audrey.

Succès à tous les niveaux

Vous n’êtes pas sélectionné? Ce n’est pas si grave! Grâce au succès des activités organisées passées, ils se pourraient bien qu’elles soient de nouveau mises en places afin de permettre à ceux qui n’ont pas eu la chance d’intégrer les Improbables, de continuer l’improvisation.

À la fin de l’atelier, tout le groupe semble ravi de son expérience. Si certains ne peuvent pas s’inscrire au camp de recrutement pour des raisons professionnelles, d’autres y songent très clairement.

C’est le cas par exemple d’Aurélien, jeune Français établi à Toronto: «Je vais très souvent voir les Improbables jouer le mardi soir. C’était ma première fois en improvisation et j’ai beaucoup aimé. De là à jouer devant un public, c’est plus angoissant. Je pense m’inscrire au camp, j’ai toujours été du côté du public, la tendance pourrait se renverser», confie-t-il à L’Express. C’est le cas de Nina aussi, qui hésite à s’inscrire: «Au début j’étais un peu gênée, mais ce sentiment disparaît au fil des heures.» C’est dans une ambiance détendue et amusée que tout le monde se quitte et se dit à bientôt pour de nouvelles aventures… improvisées, bien sûr!

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