Bilan Cinéfranco 2010: Un nouveau public

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 06/04/2010 par Guillaume Garcia

Cette année, le festival Cinéfranco avait fait le pari de se déplacer au coeur du centre-ville de Toronto, au cinéma de l’AMC du coin Yonge et Dundas. Il en récolte aujourd’hui les fruits de cette prise de risque. Si quelques habitués ont regretté le quartier de la Petite Italie, la qualité de visionnage des films a fait l’unanimité.

«Nous avons attiré beaucoup plus de gens qui ne seraient pas venus nous voir si on était resté sur Bloor ouest. On a été révélé aux francophiles», se réjouit Marcelle Lean, directrice du festival Cinéfranco.

Des conditions supérieures de visionnage, une meilleure visibilité ont permis à Cinéfranco de partir sur de bons rails pour l’an prochain.

La directrice du festival explique que Cinéfranco a profité de l’achalandage lié à l’AMC pour convaincre des visiteurs de venir voir quelques uns des films présentés.

«L’AMC nous laissé beaucoup d’espace et on a pu mettre des affiches quotidiennement. Les gens étaient intrigués et venaient poser des questions aux bénévoles, qui leur donnaient des programmes.»

Publicité

Le film d’ouverture du festival, Le divan du monde, de Dominic Desjardins a fait salle comble, avec 432 personnes, juste après le cocktail de lancement.

De nombreux films sont parvenus à remplir la salle de l’AMC, comme Eden à l’ouest de Costa-Gavras, La journée de la jupe avec Isabelle Adjani, Le petit Nicolas ou encore Les complices.
A priori, le bilan finacier de Cinéfranco ne devrait pas être dans le négatif même si Marcelle Lean préfère attendre les chiffres officiels avant de s’avancer plus précisément sur la question.

Reste toujours le problème des commanditaires, malgré des améliorations cette année, le financement manque cruellement, notamment pour l’achat d’espace publicitaires dans les médias. Sans visibilité, difficile de se faire connaître.

Le nouveau public de francophiles peut-être un argument de poids pour attirer de nouveaux commanditaire pour l’an prochain.
Mais nous n’en sommes pas là encore.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur