Trois fleuves ont à présent les mêmes droits que les humains.
Deux d’entre eux, le Gange et le Yamuna, sont en Inde, où ils avaient déjà le statut de cours d’eau «sacrés».
Mais un jugement de la haute Cour de l’État d’Uttarakhand, rendu le 20 mars, fait d’eux des «entités vivantes» , avec tous les droits associés. Du coup, les polluer ou les endommager devient l’équivalent d’infliger une blessure à une personne.
La décision s’inscrit dans un contexte où certains segments des 2500 km du Gange sont si pollués qu’ils sont devenus impropres à la vie. Le gouvernement fédéral de l’Inde vient d’allouer 291 millions $ à un vaste programme de dépollution et de nettoyage, dont une version précédente a eu des résultats mitigés.