Le réalisateur Renaud Cohen est venu jeudi dernier présenter son film au festival du film juif de Toronto. Intitulé Au cas où je n’aurais pas la Palme d’or, le film est une autofiction et s’inspire en grande partie de la vie du réalisateur.
Il y a 10 ans il réalisait son premier film de fiction, Quand on sera grand. Au cinéma, il paraît que le 2e film est toujours le plus compliqué à écrire.
La spontanéité et la découverte s’effacent pour laisser place aux attentes et aux responsabilités. «C’est très fragile, tout peut s’écrouler», nous explique Renaud Cohen. Au cas où je n’aurais pas la Palme d’or va donc s’inspirer de cette difficulté d’écrire ce second scénario.
Autofiction
Renaud Cohen joue lui même Simon, le personnage principal du film, un réalisateur qui ne parvient pas à écrire son scénario.
Suite à un pari avec un de ces amis, il se rase la tête et découvre une bosse au sommet de son crâne. Inquiet il consulte des médecins qui ne le rassurent pas.