Les Éditions Hurtubise ont récemment publié l’édition 10e anniversaire de 1001 films à voir et revoir. Du Voyage dans la lune (1902) à L’Histoire de Pi (2012), l’ouvrage se veut la bible du cinéphile. Claude Aziza, qui en signe la préface, écrit que son dessein premier fut de «donner à lire, à voir, à rêver, à fantasmer. Bref, se faire son cinéma!»
L’ouvrage demeure la référence ultime pour le septième art, l’outil par excellence du cinéphile averti ou néophyte. Il propose 1001 façons de découvrir l’histoire du cinéma en celluloïd ou en pixels, d’apprivoiser le cinéma d’ailleurs, les grands mouvements de l’histoire du cinéma et les cinéastes qui ont marqué cet art.
Dès 1903, Edwin S. Porter invente à la fois le western et le film policier avec Le Vol du Grand Rapide. Ensuite, D.W. Griffith se distingue avec l’épopée mélodramatique: Intolérance (1916) et Les Deux Orphelines (1921).
«Chaque décennie apportera désormais son chef-d’œuvre. On peut hésiter pour les années vingt entre le fantastique de Nosferatu le vampire de F.W. Murnau ou le réalisme, souvent atroce, de Folies de femmes d’Erich von Stroheim. Et que dire du Metropolis futuriste de Fritz Lang?»
Entrer dans les années trente, c’est faire un saut dans l’âge d’or du fantastique, notamment avec Dracula et Frankenstein. Charlot devient Charlie Chaplin, les frères Marx envahissent le grand écran, tout comme Greta Garbo et Marlene Dietrich.