Le Bureau de la responsabilité financière, l’agence de l’Assemblée législative chargée de vérifier les prévisions budgétaires du gouvernement, prévoit que la dette nette de l’Ontario grossira de 76 milliards $ au cours des cinq prochaines années, pour atteindre environ 392 milliards $ d’ici 2021‑2022, ce qui porterait le ratio de la dette nette au PIB à 40,3%.
Or, d’après le budget de 2017 du ministre des Finances Charles Sousa, ce ratio baisserait (légèrement) à 36,3% d’ici 2021‑2022.
Le gouvernement libéral a aussi réitéré son engagement à réduire le ratio de la dette nette au PIB à 27% d’ici 2029‑2030 (le niveau d’avant la récession de 2008-2009).
Ce sont là des cibles «improbables», reposant sur des hypothèses trop optimistes, croit le BRF de Stephen LeClair, qui avait émis une critique semblable le mois dernier au sujet du déficit annuel du gouvernement.
La province prévoit atteindre ce 27% en se basant sur trois hypothèses: un équilibre budgétaire continu au cours des 12 prochaines années; des dépenses en immobilisations qui chuteraient après 2020; une forte croissance économique durable.