Mission accomplie pour les organisateurs du 16e Salon du livre de Toronto! «Nous sommes étonnés», a confié le président du Salon, Valéry Vlad à L’Express. «Nous avons craint le pire, que le public boude le Salon mais finalement, les visiteurs ont bien répondu.» Les organisateurs dressent donc un bilan très positif de l’édition 2008 du Salon du livre qui avait lieu du 2 au 5 octobre au pavillon Reine Elizabeth de l’Exposition nationale canadienne (CNE).
Sans être en mesure de donner les chiffres officiels de l’achalandage des quatre jours d’activités, M. Vlad sait d’ores et déjà que le nombre de visiteurs a été plus que satisfaisant. Le nombre de bracelets vendus, le manque de programmes et les commentaires des exposants ne peuvent pas tromper: les objectifs ont été atteints. La crainte des organisateurs que le public ne se déplace pas du centre-ville au CNE était donc non-fondée.
Deux facteurs semblent avoir joué dans le succès du Salon 2008: la publicité directe entourant l’événement et les partenariats avec la communauté (entre autres, avec Francophonie en Fête). Ceux-ci semblent être la clé, selon M. Vlad. «Il ne faut pas hésiter à joindre les disciplines. Il faut créer un Salon ouvert pour tous les goûts. Personnellement, je crois qu’il n’est pas question de revenir à un Salon distant de la communauté», précise-t-il.
Malgré cette réussite, les organisateurs désirent lancer un débat sur le moment où a lieu le Salon du livre pendant l’année. «Ne serait-ce pas intéressant de tenir le Salon du livre pendant la Semaine de la francophonie en mars?», lance M. Vlad. La communauté francophone sera invitée à faire la réflexion et à faire entendre son point de vue dans les prochains mois.
Hommage et Prix
En procédant à un hommage à la fondatrice du Salon du livre de Toronto, Christine Dumitriu van Saanen, lors de l’ouverture officielle, les organisateurs ont voulu souligner l’apport de cette femme, décédée au printemps dernier, pour la communauté francophone torontoise.
«J’aurais préféré être à votre place: Christine serait là», a d’abord confié avec tristesse Nadia Moalic. Celle-ci et quatre autres amis et collègues ont rendu hommage aux efforts de Christine Dimitriu van Saanen grâce à qui le Salon est devenu ce lieu de rencontres et de découvertes que nous connaissons aujourd’hui.