Plutôt que s’attarder sur la haine, la souffrance et la mort qui ont marqué le plus grand conflit armé de l’Histoire, Alain Stanké s’est intéressé «à ce qui l’être humain a de plus beau: ces valeurs inestimables qui raffermissent les cœurs et concourent à faire la beauté de vivre entre humains».
Cela donne Les belles histoires d’une sale guerre, quelque soixante courts récits (extra)ordinaires de la Seconde Guerre mondiale.
Camp de concentration
Lui-même enfermé à dix ans dans un camp de concentration avec sa famille, Alain Stanké relate une série d’anecdotes joyeuses qui nous faire (re)découvrir l’Histoire sous un autre regard.
On y rencontre tantôt une Juliette française qui confectionne sa robe de mariée dans l’étoffe d’un parachutiste américain, tantôt un soldat allemand à qui une Bénédictine française apprend à prier et qui deviendra plus tard… archevêque de Cologne.
Hitler était végétarien
Stanké rappelle que Hitler était végétarien et précise qu’«il mangeait uniquement des produits frais composés d’asperges, de petits pois, de poivrons, de riz et de salades».