Les 19 et 20 septembre derniers se tenait dans un petit local de la rue Peter le premier FIVARS (Festival of International Virtual & Augmented Reality Stories) ou Festival international des histoires en réalité virtuelle et augmentée, durant lequel les visiteurs pouvaient, l’espace de quelques heures, vivre leurs premières expériences de ces nouvelles manières de raconter une histoire.
Le temps des balbutiements du début des années 90 est bien lointain, et les images de science-fiction que l’on pouvait admirer dans des films tels que Le Cobaye (The Lanwmower Man, 1992 – Brett Leonard) rattrapent doucement la réalité.
Les technologies modernes de l’informatique et du graphisme, grandement influencées et développées grâce, notamment, à l’industrie du jeu vidéo, s’appliquent de plus en plus à des récits narratifs immersifs, créant des expériences inoubliables et parfois un peu dérangeantes. Qui n’a pas encore entendu parler du dorénavant célèbre système Oculus Rift, dont les casques à bas prix envahissent peu à peu les bureaux des créateurs de jeux vidéo et les salons des joueurs?
Finis les gros pixels, les délais de calculs et le PowerGlove! Depuis quelques années, grâce à des appareils de prises de vues de moins en moins encombrants et de plus en plus performants, permettant ainsi leur combinaison pour obtenir des images réelles à 360 degrés de haute qualité et en trois dimensions, la réalité virtuelle fait petit à petit son retour, d’abord avec des appareils de projection à basse résolution, et dorénavant en pleine qualité HD et 3D, avec de nouveaux capteurs de mouvements ultra performants, en attendant la ultra haute définition qui ne devrait plus tarder.
Pendant ces deux jours donc, le public, qui est venu en nombre, a pu expérimenter une quinzaine d’oeuvres les plus récentes du genre avec les équipements dernier cri, permettant le visionnement simultané par un maximum de huit personnes.