Lors d’un rassemblement avec ses sympathisants à Ottawa le 15 février, un Pierre Poilievre prêt à entrer en élection s’est assuré de marteler chaque mesure phare de son plan «Le Canada d’abord».
Un millier de personnes se sont rassemblés à Ottawa, malgré une tempête de neige, pour écouter le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, étaler ses idées sur les enjeux américains, la sécurité à la frontière et la production faite au Canada pour être «autosuffisants», a-t-il déclaré.
Entre propositions et menaces envers les États-Unis
Dans un discours majoritairement en anglais, sauf pour répéter les lignes phares de ses politiques, Pierre Poilievre a mis de l’avant sa volonté de créer un partenariat en plusieurs points avec les États-Unis, comme la sécurité à la frontière ou stopper le trafic de fentanyl.
Mais il a aussi accompagné ses propositions d’ombres de menaces. «Ne confondez pas notre gentillesse pour de la faiblesse», a-t-il lancé, avec force, à l’adresse des dirigeants des États-Unis.
Il a ajouté à l’intention de son public: «Ils paieront le prix de leurs décisions», en ciblant «des jobs que le Canada crée» aux États-Unis.