«Nous remercions les chercheurs de l’Université de Toronto et le personnel de l’Hôpital St. Michael’s pour leur rapport sur les sites d’injections supervisées (…) Nous n’avons aucun projet de donner suite à une proposition de ce type en ce moment.»
Voilà la fin de non-recevoir qu’a servie la ministre ontarienne de la Santé, Deb Matthews, mercredi, après le dépôt du rapport en question qui conclut que des sites d’injections supervisées pour les drogués «permettraient de réduire les crimes et de prévenir les maladies transmises par le sang».
L’étude de quatre ans suggère la création de trois sites à Toronto et deux à Ottawa.
«Les experts dans ce domaine continuent d’être divisés sur la valeur de tels sites», affirme la ministre Matthews. Il est clair que le gouvernement libéral minoritaire n’a aucune intention de prêter flanc aux attaques conservatrices sur une telle question avant ou pendant une campagne électorale.