Le premier ministre ontarien Doug Ford ne bronche pas: il refuse de se plier à la demande de plus de 20 maires de la province qui lui ont demandé la semaine dernière de reconsidérer sa décision de bannir les radars photo.
«La réponse est non», a-t-il écrit dans une lettre adressée aux 22 élus municipaux, qui lui ont envoyé une première missive, la semaine dernière.
Dans leur lettre, 20 maires, un maire adjoint et un président du conseil de comté demandaient au premier ministre Ford et à son ministre des Transports, Prabmeet Sarkaria, de faire un compromis pour conserver les radars automatiques dans les zones scolaires.
Les élus municipaux proposaient notamment des contraventions d’avertissement pour une première infraction et le fonctionnement des caméras uniquement pendant les heures d’école et d’utilisation communautaire.
«Une interdiction totale [du contrôle automatisé de la vitesse] anéantirait des années de progrès en matière de sécurité dans les zones scolaires », écrivaient-ils.