Vous avez peut-être lu, au début du mois, des articles sur l’apprentissage de «dialectes» par des chauves-souris. Celles-ci apprendraient à communiquer «à la manière des humains», selon l’un des articles du Jerusalem Online. Des nuances sont de mise.
En réalité, la recherche de l’Université de Tel-Aviv suggère une corrélation entre la fréquence des vocalisations émises par une chauve-souris et celles émises par son groupe d’appartenance.
D’autres médias ont suggéré que l’influence de l’environnement supplantait celle de la mère, ce qui donnait naissance à des «dialectes». Or, cloîtrer la problématique dans la dichotomie «Moms vs Mobs» — l’expression choisie par le National Geographic — est réducteur.
L’auteur principal de la recherche, Yossi Yovel, admet qu’ils ne «savent pas comment ces composantes interagissent».