Statistique Canada a sa définition. Mais sur le terrain, l’identité francophone est un océan de nuances. Entre langue maternelle, langue apprise, participation communautaire et immigration, quelles caractéristiques donnent le droit de s’identifier comme francophone lorsque l’on vit en milieu minoritaire?
Est-ce qu’être francophone ou parler français, c’est suffisant pour déterminer une identité? «Pour certains oui, pour certains non», nuance le comédien Pascal Justin Boyer, animateur du documentaire Le dernier Canadien français.

L’animateur, né au Québec et ayant grandi en Ontario, se considère aujourd’hui comme «Montréalais», puisqu’il réside à Montréal. «Mais si demain je redéménage en Ontario, c’est sûr et certain que je vais remettre mes belles pantoufles franco-ontariennes», assure-t-il.
Mais alors, qui peut donner ou s’approprier l’une des identités francophones du pays quand on vit en situation minoritaire? «C’est tellement compliqué de répondre à cette question-là», avoue-t-il.
Au-delà du code postal
Pascal Justin Boyer donne deux définitions. La première: «Si ton code postal est en Ontario et que tu parles français, tu es Franco-Ontarien».