Du 28 au 30 mai, dans la région de la capitale nationale, plus d’une trentaine d’intervenants se sont relayés pour tracer à la fois un bilan et envisager certaines perspectives à la Loi sur les langues officielles du Canada, votée en 1969.
Ce colloque était organisé dans le cadre du 87e congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir, anciennement Association canadienne-française pour l’avancement des sciences).
Divers thèmes ont évidemment été abordés, allant du questionnement de la dualité linguistique aux attentes envers une nouvelle Loi sur les langues officielles (LLO), en passant par la place faite aux langues autochtones ou encore les perspectives économiques et régionales de politiques linguistiques.
Francopresse a pu s’entretenir avec trois des conférenciers présents à l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Laurendeau-Dunton dépoussiérée
S’il est une historienne qui connaît bien les soubresauts causés par les débats entourant les langues officielles au Canada, c’est bien Valérie Lapointe-Gagnon. Professeure à Edmonton, au campus Saint-Jean, faculté francophone de l’Université de l’Alberta, elle a publié l’an dernier Panser le Canada – Une histoire intellectuelle de la commission Laurendeau-Dunton, celle-là même à l’origine de la Loi sur les langues officielles.