Que faire pour persuader le gouvernement de Doug Ford de revenir sur ses décisions d’annuler le projet d’université franco-ontarienne à Toronto et de transférer à l’Ombudsman les fonctions du commissariat aux services en français?
L’Express a posé la question à plusieurs leaders de la francophonie torontoise et des environs. Tandis que l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario organise la «résistance», voici quelques pistes:
Arguments économiques
Il faut selon moi utiliser des arguments économiques qui seront imbattables. Offre de service en français dans l’Ontario ouvert aux affaires, cela veut dire qu’on peut attirer des entreprises du Québec, d’autres communautés francophones au Canada ou à travers le monde.
Le projet d’Université vise à former des talents francophones dans la région de l’Ontario où notre communauté est en plus forte croissance. Les talents de demain devront être concurrentiels à l’échelle mondiale et le multilinguisme, la transdisciplinarité seront plus que jamais essentiels. L’UOF l’a bien compris.
Ce ne sont pas des impôts bas qui vous nous démarquer à l’échelle mondiale, il y a toujours plus bas ailleurs. C’est plutôt la qualité de nos institutions d’enseignement, notre capacité à attirer et retenir les talents, nos infrastructures, une population en santé, etc.