«Que le gouvernement investisse pour améliorer les services de garde partout au pays, c’est très bien. Mais s’il veut réellement que nos communautés bénéficient de ces investissements de façon équitable, il faut aller plus loin et prévoir des mesures concrètes et ciblées au bénéfice de la petite enfance en français.»
C’est ce qu’a déclaré le nouveauu président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, Jean Johnson, à la suite du dévoilement le 12 juin de l’entente multilatérale pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.
L’entente prévoit le transfert d’une somme de 7,5 milliards $ sur 11 ans du fédéral vers les provinces et les territoires, et inclut une mention de l’importance des «besoins particuliers des communautés francophones et anglophones minoritaires», sans préciser toutefois quelles mesures seront prises concrètement pour tenir compte de ces besoins.